Guitare électrique
Höfner Shorty
blue
Crée à Schönbach en 1887 par le maître luthier Karl Höfner, la société devint vite le plus grand fabricant d’instruments à cordes de toute l’Allemagne.
Dans les années 80 Höfner avait sorti la Shorty made in Germany.
Une petite guitare de voyages à la portée des petites bourses, mais qui avait tout d’une grande.
Pour preuve, on a pu voir et entendre cette petite guitare de voyages jouée par Mike Oldfield dans son célèbre album «Tubular Bells».
Il y a 24 frets et un micro Humbecker
Il y a un réglage de volume et un réglage de tonalité.
Le manche est vissé, plat et assez agréable au jeu.
Maintenant, on ne trouve plus que le modèle made in China en achat neuf.
Le corps de la guitare étant assez petit, le manche quasi normal provoque un déséquilibre de l’ensemble de la guitare.
En jouant assis, il faut bien caler la guitare entre les cuisses.
Le jeu debout avec sangle est également déséquilibré.
Le son est correcte.
On peut jouer tous les styles de musique, mais les solos en aigus sont moins évidents vu le déséquilibre pré-cité.
Il ne faut pas s’attendre à des miracles non plus vu le prix de la guitare (120€).
Vu l’utilisation « d’appoint » elle me satisfait amplement.
J’avais une autre guitare de voyage auparavant (Tenayo), mais je préfère de loin celle-ci.
En voyage, je l’utilisais avec Un Toneport GX de Line 6 ou un PX5D de Korg ou Ampeg AC30 de Vox.
Le fabricant allemand Hofner a majoritairement construit sa réputation suite à la sortie de sa célèbre basse violon rendue célèbre par Paul McCartney.
Loin de se reposer sur ce succès, la marque à su rester innovante et le prouve avec cette guitare de voyage au nom évocateur : la Shorty.
La Hofner Shorty n’est en fait pas vraiment une nouveauté puisqu’elle fut produite pour la première fois dans le courant des années 80.
Sa disparition ayant créée un grand vide auprès des guitaristes nomades, sa réédition est plutôt une bonne nouvelle.
Qui dit guitare de voyage, dit forcement instrument au gabarit réduit.
Mais pour ne pas perturber vos habitudes, le manche, en érable surmonté d’une touche en palissandre de 22 frettes, possède un diapason standard.
Vous n’éprouverez donc aucune gêne lorsque vous passerez de votre guitare habituelle à cette « petite » guitare.
Pour que cet instrument mérite son titre de guitare de voyage sans avoir à toucher aux proportions du manche, il a fallu trouver une autre solution.
Hofner a donc choisi de réduire la taille du corps (en tilleul) afin de proposer le meilleur rapport encombrement / qualité acoustique possible.
Et pour ne rien gâcher, cette jolie guitare bleue est livrée en housse !
Pour ne pas alourdir l’ensemble, l’électronique a été réduite au strict nécessaire.
Hofner à donc équipé cette Shorty d’un micro humbucker (double bobinage) piloté par deux potentiomètres (volume et tonalité).
L’ensemble permet d’explorer divers styles musicaux garantissant à cette guitare une parfaite polyvalence.
L’accastillage est, tout comme l’ensemble de la guitare, simple et efficace.
Les cordes sont fixées à un chevalet wraparound (réglable !) d’un côté et à des mécaniques à bain d’huile de l’autre.
De quoi garantir une justesse irréprochable et une parfaite tenue d’accord.
- guitare électrique de voyage
- diapason normal
- couleur : bleu
- corps : tilleul
- manche : érable
- touche : palissandre
- largeur au sillet : 42 mm
- chevalet : wraparound réglable
- micro : Höfner Open Humbucker
- potentiomètres : volume et tonalité
- longueur manche: 48,5 cm
- longueur corps: 30 cm
- longueur manche + tête: 63 cm
- inclus : housse
Tutoriels et essais
Musiciens qui utilisent cet instrument
Mike Oldfield
C’est dans l’album Amarok que Mike Oldfield a surtout utilisé sa guitare Höfner Shorty.
Il y a un haut-parleur intégré.
A l’arrière de la guitare est gravé : « To Mike from all your friends from Virgin Germany ».
Sur le pick guard « Mike Oldfied » et sur la tête, le symbole de « Tubular Bell »
Trop méconnu du grand public, Mike Oldfield est pourtant à l’origine de morceaux emblématiques des années 1980.
Parmi eux, la célèbre bande originale du film « L’Exorciste », qui en 1974, résonne dans toutes les salles obscures.
Avec plus d’une vingtaine d’albums à son actif, Mike Oldfield est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands compositeurs contemporains.
Né le 15 mai 1953, Mike Oldfied passe son enfance à Reading en Grande Bretagne.
Son père, lui-même passionné de musique et issu d’une famille de mélomanes, lui achète sa première guitare alors qu’il n’a que 7 ans.
Le jeune Mike développe une personnalité très introvertie et trouve refuge dans la pratique de cet instrument.
C’est en 1967 que lui et sa sœur forment Sallyangie, un premier groupe aux sonorités folks. A la séparation de la formation, il rejoint les membres de « The Whole Lord » et signe avec eux le disque « Shooting at the Moon » en 1970.
Il est alors repéré par le fondateur de Virgin, Richard Branson, qui en fait le premier artiste du label. Mike Oldfield enregistre cette fois-ci en solo « Tubular Bells », un album de musique instrumentale qui lance sa carrière d’artiste.
L’un des morceaux de l’album est d’ailleurs repris pour la bande originale du film « L’Exorciste », lui offrant une popularité outre-Atlantique.
Le titre s’installe même, en février 1974, à la septième position du classement Billboard.
Mike Oldfield enchaîne alors les albums à succès avec « Hergest ride » en 1974 et « Ommadawn » un an plus tard. Mais le compositeur décide de rompre avec ses influences expérimentales et de se tourner vers une musique plus moderne, comme en témoignent les albums « Incantations » (1978) et « Platinium » (1979).
En 1980 il éditera un album « QE2 » en l’honneur du paquebot « Queen Elysabeth II ». Sur les morceaux « Taurus 1 » et « Sheba », la batterie est tenue par Phil Collins, membre du groupe Genesis.
En 1983, il revient sur le devant de la scène avec l’album « Crises ». S’y trouve le célèbre morceau « Moonlight Shadow », interprété par la chanteuse Maggie Reilly.
Désormais, le musicien invite de nombreux interprètes à chanter sur ses compositions, dont Jon Anderson, le chanteur de Yes , présent sur le morceau « Shine », ou Bonnie Tyler sur le titre « Islands » en 1987.
Par ailleurs, Mike Oldfield se consacre de plus en plus à la vidéo. Projetant déjà à ses débuts des images en arrière plan de ses prestations, le compositeur se lance dans la réalisation des vidéos clips de « Pictures in the dark » et « Shine ».
Au début des années 1990 et après une parenthèse plus pop, Mike Oldfield se recentre sur une musique plus élitiste, avec des longues parties instrumentales.
D’où le nom de son nouvel album, « Tubular Bells II » (1992), en rappel de son premier opus plus rock que les suivants.
Produit par Trevor Horn, qui a déjà collaboré avec le groupe Yes et The Buggles , l’album se classe au sommet des classements britanniques.
Désormais chez Warner, Mike Oldfield continue dans cette voie avec les albums « The Song of Distant Heart » (1994) ou « Voyager » (1996), ajoutant des sonorités plus électroniques.
En 2002, l’artiste revient à la vidéo avec l’album « Tres Lunas », qui comporte un CD audio accompagné d’un CD-Rom contenant un jeu vidéo et des musiques inédites.
L’opus marque également un retour de l’artiste à la musique de ses débuts.
En 2003, le 30e anniversaire de « Tubular Bells » est célébré par la parution de « Tubular Bells 2003 », une réinterprétation et un réenregistrement de la partition originale.
Le « Tubular Bells » d’origine fait par ailleurs l’objet d’une réédition remasterisée, disponible en formats CD et DVD.
En 2005, après avoir signé chez Mercury, Mike Oldfield sort le double album « Light + Shade ». Il continue l’évolution vers des instrumentaux plus courts, influencés par la dance, et laisse sceptique une partie du public.
En mai 2007, Mike Oldfield publie « Changeling », une autobiographie où il raconte ses traumatismes de jeunesse, ses relations avec sa famille affectées par la maladie de sa mère, ainsi que le début de sa carrière musicale jusqu’en 1979. Il aborde les troubles psychologiques dont il a souffert pendant son adolescence et relate la thérapie de groupe qu’il a suivie en 1978 pour y mettre fin.
« Music of the Spheres » sort en mars 2008. Cet album de musique symphonique est suivi par un concert au Musée Guggenheim de Bilbao.
Mike Oldfield participe à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres le 27 juillet 2012. Les morceaux qu’il interprète sont deux extraits de son album mythique « Tubular Bells ».
Le 11 février 2013, le musicien anglais sort un album de remixes. Fruit d’une collaboration avec York (un duo de producteurs allemands), le projet intitulé « Tubular Beats » est composé de onze titres parmi plus emblématiques de la carrière de Mike Oldfield, « Tubular Bells », « Moonlignt Shadow », « To France » ou encore « Guilty » en version électro.
Guitariste virtuose, la voix enfumée et d’excellentes chansons ont ouvert la voie au succès mondial pour Chris Rea.
Discret, il joue son propre style de blues qui a suivi sa propre voie séparée du courant dominant et des tendances.
En février 2008, Chris Rea a sorti un album, The Return of the Fabulous Hofner Blue Notes, une dédicace à la guitare Hofner des années 1960.
Chris Rea, non seulement joue des guitares et des basses Höfner, mais il les peint également.