Les basses que je n’ai plus
Il est parfois nécessaire de se séparer d’une basse lorsque celle-ci ne répond plus à vos besoins musicaux ou techniques.
Que ce soit pour explorer de nouveaux horizons musicaux, améliorer votre jeu, simplement pour faire de la place pour une nouvelle acquisition ou financer un autre projet.
Se séparer d’une basse peut être une décision difficile mais souvent bénéfique.
Je n’ai plus cette basse, après l’avoir faite réviser, je l’ai vendue à un jeune métalleux qui a fait une super affaire, la basse valait bien 10 fois le prix que je l’ai vendue.
Touche ébène, manche conducteur laiton, érable-noyer-érable-noyer-érable, vrai bois d’arbre, lutherie de malade, poids de dingue, électronique de ouf.
On est sur de la basse d’artisan qui travaille avec amour comme les japonais faisaient à l’époque pour Ibanez avec les séries Artist et Musician.
Des bois sélectionnés, une lutherie irréprochable qui n’a pas bougé en quarante ans et un son de malade.
Le preampli 3 bandes est très efficace, jusqu’au trop même notamment dans les graves. Pas de souffle, puissant et debrayable en passif.
L’acastillage est costaud et fiable, l’usure n’épargne pas les mécaniques cependant qui peuvent fatiguer avec l’âge.
C’est une basse pour les bonhommes au dos en béton, mais hormis ce petit inconvénient c’est une bombe qui ne nécessite aucune modification.
Je l’avais acheté une semaine après avoir vu un bassiste à la première fête de la musique de Mulhouse, ça devait être en 1982.
Hélas, le magasin qui me l’a vendu ne m’a pas précisé que le manche était légèrement vrillé.
Ce fut ma première basse, mais je n’ai pas pu l’utiliser beaucoup.
Après quelques semaines, j’ai été appelé sous les drapeaux pour le service militaire à l’époque obligatoire pour un an.
Ensuite, je me suis lancé pour 7 ans de cours du soir.
Puis mariage, enfant, construction d’une maison m’ont trop occupé pour avoir du temps pour ce merveilleux loisir.
Il a fallut l’annonce d’une maladie pour m’obliger à m’occuper un peu de moi et de mes envies propres.
Je n’ai plus cette basse, car elle me causait un soucis ergonomique.
Hyper légère, la sangle s’attache à l’arrière de la basse, ce qui la déstabilise à mon goût, les boutons de commandes sont capricieux et vite sujets aux faux contactes, les micros sont trop éloignés et placés de telle sorte que l’on a tendance à jouer plus sur le micro chevalet que sur le micro manche, un support de pouce au milieu serait le bienvenu.
Sinon, c’est vraiment un bel objet, mais je n’était pas à l’aise pour en jouer, à mon grand regret en tant que fan des Beatles et de Sir Paul Mac cartney.
Je l’ai vendue à un bassiste qui joue dans un groupe Guitare + batterie + basse + Violon + Violoncelle, parce qu’il voulait une basse qui s’acorderait visuellement avec le violon et violoncelle. Quelques mois plus tard, il m’a envoyé des photos de la basse magnifiquement repeinte en bleu sidéral.
De son vrai nom, 500/1 Violin Bass, cette Höfner est une guitare basse à quatre cordes devenue légendaire depuis sa création en 1955.
Cette marque Allemande fut créée par Karl Höfner à la fin du 19ème siècle et c’est un de ses deux fils, Walter, qui fut à l’origine du design de la Violin Bass aux débuts des années 50. C’est en 56 qu’elle fit sa première apparition publique au salon de Francfort et à ce moment-là, qui aurait pu dire que la futur « Beatles mania » allait hisser cette guitare au rang des instruments légendaires.
Liée à l’histoire des Beatles, cette basse, devenue aussi célèbre que Paul Mac Cartney lui-même, représente, avec lui, un tournant important dans la reconnaissance qu’ont les bassistes à l’heure actuelle. Premièrement parce-que depuis « Macca », les bassistes, souvent en retrait au niveau visuel, furent d’avantage mis en avant mais également parce-que cette basse était, et est toujours, aux antipodes des Fender Precison ou Jazz Bass, et autres Rickenbacker ou Music-Man.
L’instrument que Paul utilisa dans un premier temps était une guitare très « Cheap », un modèle baptisé « Solid 7 » sur lequel il montait 3 cordes de Piano, bref, le genre de « système D » auquel on s’adonne quand on n’a pas les 100£ que réclamait une Fender à l’époque. Avec ses maigres cachets, McCartney ne pouvait consacrer que 30£ à l’achat d’une basse.
Pour cette somme, il dénicha une Höfner 500/1 de 1961, Une » hollow body » de bonne facture, légère et maniable qui donna lui la possibilité de s’exprimer librement dans son rôle de bassiste.
Fabriquée à la main en Allemagne, cet instrument et sa formation de guitariste eut une influence notable sur la manière dont Paul remplissait ce rôle, car contrairement à la majorité des bassiste, il utilisait fréquemment un médiator dans ses lignes de basses.
Il avait aussi la particularité d’utiliser la partie médiane du manche en égrenant les différentes notes qui composait l’accord joué à la guitare et n’utilisait les notes graves que pour accentuer certaines parties importantes d’une chanson .
Test de la basse Hofner ignition B-Bass Hi-Series branchée sur l’ampli Vox Adio Air BS et via l’application Vox Tone Room 😀😀😀
Je n’ai plus cette basse, car je l’ai vendue à jeune un bassiste débutant.
N’ayant pas beaucoup de moyen à ce moment-là, j’ai acheté cette basse par petites annonces, mais je l’ai vite abandonnée à cause de son poids.
J’ai eu pitié de mon dos et me suis plutôt intéressé aux basses plus légères.
Je n’ai plus cette basse, j’ai préféré la remplacer à une 4 cordes plus récente.
J’ai vendue celle-ci à un ami qui a découvert l’effet fretless pour moins cher qu’elle ne m’a coutée, mais il ne l’a gardée qu’un an à mon grand regret.
Caisse : Tilleul d’Amérique à double chambre
Chevalet : Ébène
Électronique : RMC Custom 13 broches pour systèmes Roland GR ou équivalent
Micro au chevalet : Micro magnétique Lance Sensor Low Profile
Couleur : Naturelle
Contrôles : Médiums, Pré ampli et bouton de volume intégrés, Réglage des aigues et graves, Volume et tonalité des micros sur le côté, Volume MIDI et boutons de sélection de programmation haut/bas
Touche : Richlite
Rayon de touche : 12
Fini : Semi Brillant
Ratio d’engrenage des mécaniques : 20:1
Manche : Érable
Type de sillet de tête : Graphtech
Largeur du sillet de tête : 1.5″ (38.1 mm)
Diapason : 34″ (863.6 mm)
Tirant des cordes : .045 .065 .080 .100
Jeu de cordes : J’ai mis des filets plats Rotosound RS77 LD
Table d’harmonie : Épicéa Massif
Basse Squier et basse Cort fretless
J’ai vu ces deux annonces postées par la même personne sur le fameux site de petites annonces Le Bon Coin.
Le prix était ridiculement bas, mais lorsque j’ai vu les instruments sur place, j’ai de suite compris pourquoi : le propriétaire était très négligeant.
Les basses et les coffres étaient incroyablement sales et poussiéreux.
J’ai quand même acheté l’ensemble, juste pour les coffres.
J’ai complètement démonté les basses et ai nettoyé le tout de cette poussière et des corps gras et noirs.
J’ai remplacé les vis et les cordes rouillées par des neuves et ai traité le bois avec de l’huile de citron.
J’ai revendu la Cort Fretless à un bassiste du sud de la France, quant à la Squier, elle intéressait mon ami Kepa, je lui ai donc revendu, au même prix, l’ensemble basse et coffre, mais propres 😂. Il a pour projet de la customiser façon Pirates des Caraïbes.