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Qui-suis je ?

 

Pourquoi Jacky Loup ?

Mon vrai prénom est Jacques, mais tous le monde m’appelle Jacky depuis que je suis gamin.

Quelqu’un m’a dit que j’ai des yeux de loup, ça m’est resté et j’en ai fait mon animal totem que l’on retrouve dans mon pseudo, sur mes instruments, sur mes vêtements et mes accessoires.

Pourquoi ce look ?

Paul Mac Cartney a dit, lorsqu’on lui a proposé de devenir le bassiste des Beatles : « Je ne veux pas être le petit gros à côté du batteur !!! »

Hé oui, telle est souvent l’image du bassiste !

Le bassiste, c’est celui (ou celle) que l’on ne voit pas, que l’on entend sans s’en rendre compte, qui nous fait taper du pied et bouger la tête au rythme de ses lignes de basses, mais tout le monde a les yeux rivés sur les poumons de la chanteuse ou le manche du guitariste.

Moi non plus, je ne voulais pas être juste le petit gros à côté du batteur.
Il a donc fallu que je me démarque.

N’étant que débutant, je ne pouvais pas faire de mirobolantes démonstrations enflammées de solos interminables à la basse mêlant slaps, effets, rapidité, et Dieu sait quelles prouesses.

C’est donc dans le look qu’il fallait que je me fasse discrètement remarquer.

J’ai alors regardé les plus farfelus des bassistes connus.

Chris Squire, bassiste du groupe Yes ?

Je me vois mal avec toutes ces franges sur les manches, je suis beaucoup plus petit que lui, ça va faire serpillère…

Flea, bassiste des Red Hot Chilli Peppers ?

En tant que naturiste, j’adorerais pouvoir jouer tout nu… mais… heu… comment dire… ça ne serait pas très bien venu 😂

Paul Mac Cartney, bassiste des Beatles ?

Un peu trop militaire et clinquant…

Les Claypool, bassiste de Primus ?

Le chapeau colonial, j’ai testé, ça me rapetisse…

Tony Levin, bassiste de Peter Gabriel ?

Ah ! Il y a de l’idée, le noir ça amincie 😂

Puis un jour, j’ai testé le kilt noir… Ce fut le coup de foudre ! Il ne me restait plus qu’à trouver le couvre chef… Après plusieurs essais, le béret s’est imposé comme le plus adapté au port du kilt.

Envouté par la basse

J’ai toujours rêvé de faire de la musique.

Quand j’étais gamin, j’avais un vieux « tourne-disque » dont les haut-parleurs étaient en fils volants.
On me laissait les disques les moins intéressants pour jouer, ceux que mes frère et soeurs n’aimaient pas trop. C’est comme ça qu’à à peine 5 ans, j’écoutais déjà en boucle « The Magical Mystery Tour » des Beatles.

A partir de là, j’ai toujours rêvé d’être musicien, de préférence le 5 ème Beatles.

 Noël 1978, ma « petite » sœur adorée Ginette, m’a offert « And Then They Were Three » du groupe Genesis. La claque !

Comment ce disque a-t-il pu résister à autant d’écoutes ? Il tournait et tournait encore. Je suis vraiment devenu fan de Genesis avec Phil Collins aux chants et à la batterie. J’ai acheté tous les disques de Genesis, y compris ceux avec Peter Gabriel aux chants (re claque!), leurs albums solos, leurs participations en tant que musiciens pour d’autres. J’ai ainsi découvert Brian Eno, U2, Tears For Fears, Cat Stevens, Brand X, Yes, King Crimson, Catherine Lara, Paul Simon, Art Of Noise, Mike Oldfield,…

 En 1982, j’ai assisté à la toute première Fête de la Musique à Mulhouse. 

Des musiciens amateurs sont sortis dans les rues, se sont branchés où il pouvaient, devant des magasins, des bistros, des restos… Il y avait de tout, du classique, de la variété, du folklorique, du jazz…

J’ai été scotché devant un groupe de jazz-rock avec un chevelu au look de surfer dans un groupe de Jazz-Rock. Il faisait défiler ses doigts le long du manche de sa basse. Je suis tombé amoureux de cet instrument.

La semaine suivante, je suis allé dans un magasin de guitares, j’ai acheté une basse, un ampli et les accessoires nécessaires. Je me suis inscrit à des cours de basses, et mon prof de basse m’a démontré que l’on m’a vendu une basse vrillée, pas sympa.

Un an de service militaire obligatoire m’a fait arrêter le peu de cours que j’avais pris, sept ans de cours du soir m’ont fait reléguer l’instrument au font d’un placard, Les obligations d’un mariage et d’une naissance m’ont fait oublier mes rêves de musique.

En 2008, on me déclare une maladie dégénérative, la spondylarthrite ankylosante. On m’explique que je vais péricliter, que ma colonne vertébrale va se voûter, ma cage thoracique se compresser, mes mains s’atrophier, bref, une petite mort…
Plutôt que de me laisser abattre, je me dis qu’il faut profiter du peu de temps qu’il me reste pour vivre ! Oui, vivre ce que j’ai envie de vivre et non plus n’obéir qu’à des obligations et autres convenances pour d’autres.

Je voulais réaliser mon rêve d’enfant, faire de la musique.

Je me suis acheté une guitare de débutant grâce aux bons conseils d’un passionné du magasin Music Mag. Ma Olympia OD10SCE, mais mon ex-épouse m’avait posé une condition, pour que ça ne coûte pas trop cher, il fallait que je vende ma vieille basse.
J’ai pris des cours à l’Espace 110 d’Illzach où je me suis fait beaucoup d’amis partageant la même passion que moi.

Je me suis lancé dans la composition de chansons et autres instrumentaux.
Dans la foulée, je me suis lancé dans le naturisme, mais ça, c’est une autre histoire.

J’ai essayé de jouer de la guitare électrique, mais je ne me voyais pas en tant que « guitar-hero » avec tous ces effets et accords de 7ème sus augmentés en tierce de gamme mineur myxolidienne. 

Je passais plus de temps à trouver un son pour ma guitare électrique qu’à en jouer.

Cette liberté créative qui me faisait tant de bien n’était pas du gout de mon épouse qui m’obligeait à jouer à la cave ou dans la chaufferie.

J’ai préféré divorcer (surtout pour plein d’autres raisons). Le divorce a duré 7 longues années difficiles et ruineuses pour le porte monnaie, mais encore plus pour le moral.

 J’avais besoin de me remonter le moral, je savais ce qui me ferait plaisir : devenir bassiste, comme ce surfer de la fête de la musique, comme Tony Levin ou Chris Squire, c’était urgent.

Je me suis donc mis à la recherche d’une basse pas chère sur le site de petites annonces « Le Bon Coin » et j’ai eu la chance de trouver une Cort Artisan Pro OCS.

À la première vue, je l’ai trouvée très moche, bariolée de couleurs flashy , mais lorsque je l’ai posée sur mon canapé, je l’ai de suite trouvée magnifiquement belle et bien assortie aux couleurs de mes coussins.
Elle m’a un peu sauvé la vie, surtout le moral.

Je me suis mis à la recherche d’un prof de basse, mais n’en ai pas trouvé dans la région mulhousienne. Surtout des profs de guitares qui donnaient des cours de basse, puisque ça a la même forme et qu’il y a aussi des cordes…
Mais non, la basse n’est pas une guitare, c’est un autre instrument qui se joue différemment.

Je me suis donc inscrit sur des cours en ligne.
Grace aux petites annonces sur Eazy Zic, On m’a proposé un rôle de bassiste dans un groupe au nom qui me correspondait bien (Jackdedans in English Jackinside). On m’a donné une 30aine de morceaux à apprendre, on m’a testé, on m’a accepté, j’avais les larmes aux yeux… 

Mon rêve d’enfant venait enfin de se réaliser.